Plus de moyens pour nos aînés en perte d’autonomie

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Session publique du 22 septembre 2016.

Question d’actualité de Stéphane PIZELLE :

(Conseiller départemental du canton de Pont-à-Mousson)

Monsieur le Président,

Mes chers collègues,

Monsieur Le Président vous avez fait de l’enfance et la jeunesse VOTRE priorité pour le mandat.

Cause tout à fait noble et louable, mais c’était sans compter sur le vieillissement de la population.

Avec l’augmentation de l’espérance de vie et le vieillissement de la population, l’indice jeunesse chute naturellement. Dans notre département la population jeune devient moins nombreuse que celle des 60 ans et plus.

Ainsi, au niveau national, les moins de 20 ans représentent la même proportion que les 60 ans et +.

Pour notre Département, comme pour d’autres, de ce vieillissement résulte une augmentation du nombre de personnes en perte d’autonomie physique et psychique. Les besoins d’aide des personnes âgées s’accroissent. Or, ceux-ci, assurés encore très largement aujourd’hui par l’entourage familial, le seront dans une moindre mesure demain, le nombre d’aidants naturels étant en recul. Ce sont autant de facteurs que le Département se doit de prendre en compte dans la définition de ses orientations pour les années futures.

Plus spécifiquement, sur Pont-à-Mousson qui représente un bassin de vie de près de 50 000 habitants, on compte 2 maisons de retraite : Joseph Magot qui compte 80 lits et Saint-François qui compte 90 résidents.

C’est pourquoi Monsieur le Président, il est urgent de mobiliser des ressources par réaffectation et de mettre plus de moyens pour nos aînés.

En effet, nombre de personnels ne peuvent exercer leur métier correctement du fait de restriction budgétaire. Nos anciens qui ont cotisé toute leur vie ont droit à une fin de vie digne. A la maison de retraite Saint-François, 12 chambres sont composées de 2 lits. Il n’est pas digne pour l’intimité des résidents d’être logés ainsi.

Enfin, vous n’êtes pas sans savoir l’évolution que prend la maladie d’Alzheimer. Les malades ont besoin d’une prise en charge spécifique. Depuis près de 10 ans, nous entendons parler d’une future unité d’Alzheimer sur Pont-à-Mousson, unité qui malgré les annonces de mon prédécesseur n’a toujours pas vu le jour. Des familles attendent avec impatience cette unité.

Je vous remercie Monsieur le Président pour votre réponse.