Le Moulin de Villevaux

Session publique du 26 novembre 2018.

Question d’actualité de Jean LOCTIN :

Conseiller départemental du canton de Nord-Toulois

 

Monsieur le Président,

Ce n’est pas la première fois, malheureusement, que je vous interpelle sur le devenir du moulin de Villevaux dans la Petite Suisse lorraine.

Alors que ce moulin, ses forêts, ses champs et sa soulte financière de 440.000 € ont été acceptés, sans barguigner en 2008, votre majorité montre 10 ans après, une incapacité coupable à définir un projet et à le faire aboutir.

Cet ensemble en est au stade végétatif, si ce n’est létal.

Les mots ont un sens ! Notre colère aussi !

Comment autant de savoirs, de connaissances, de réflexions et de supériorité affichée dans la conduite des affaires départementales n’ont-ils pas abouti à l’engagement de votre prédécesseur, dont votre proximité aurait dû vous obliger.

J’entends déjà la réponse lénifiante de notre collègue votre vice-présidente, mélange d’indignations mais aussi de vœux pieux et de bonnes intentions, sans objectifs, sans méthode, sans action, sans échéance, se retranchant derrière une « scoumoune » administrative :

  • Défaillance de l’agence « Call for time »,
  • Consultation infructueuse pour missionner une maitre d’œuvre,
  • Départ d’un chargé de mission.

La réhabilitation du site : moulin, barrage, hangar, nécessite des moyens que seul une programmation financière et une délibération nouvelle rendraient lisibles à tous les habitants de la Petite Suisse. Quand est-il ?

  • Quand un problème se pose dans le Pays-Haut, l’avantage du fonds après mine est une aubaine !
  • Quand on lance une opération bourgs centre, certaines communes ont déjà bénéficié d’une information préalable !
  • Quand Neuves-Maisons a négligé sa dotation de commune fragile de 60.000€, on va la tirer par la manche, hors délai, pour ne pas lui faire perdre,
  • Quand le député du toulois lance l’opération territoire zéro chômeur, notre portefeuille lui est plus facilement ouvert qu’à aucun d’entre nous pour l’attractivité de nos territoires !

Ici, pas un sou de plus pour le Moulin !

Sommes-nous entachés du péché originel de ne pas être de votre clan, d’être des démocrates au rabais ! De mériter mépris et relégation de nos territoires.

C’en est trop ! Nous attendons, monsieur le Président que votre réponse soit un réel engagement pour nos concitoyens du milieu rural et non la piètre illustration de l’action politique que formulait le président QUEUILLE sous la 4ème République lorsqu’il prétendait qu’ « il n’est pas de problèmes dont une absence de solution ne finisse par venir à bout ».

Jean LOCTIN