Session publique du 25 novembre 2024.
Intervention de Thibault BAZIN
Conseiller départemental du Canton de Lunéville-2
Madame la Présidente,
Madame la vice-présidente déléguée aux infrastructures et à la mobilité,
Monsieur le vice-président délégué aux finances,
Chaque automne, nous votons habituellement les crédits nécessaires pour la réfection de nos routes départementales à l’occasion du budget pour l’année à venir, ce qui permet ensuite aux services départementaux compétents d’œuvrer à leur déclinaison dans chaque territoire.
S’en suit en février une présentation aux maires des travaux envisagés sur leur ban communal. Et les travaux sont programmés avec les entreprises attributaires au cours du mois de mars, permettant leur concrétisation jusqu’à mi-novembre pour des raisons climatiques. En effet, les travaux ont habituellement lieu entre avril et mi-novembre, avec un mois d’août souvent consacré aux congés estivaux.
Or le vote du budget du Département a été reporté à raison au printemps en raison de la situation budgétaire très dégradée. Certes vous avez la possibilité d’engager sous certaines conditions jusqu’à 1/4 des crédits de l’année précédente. Mais vous envisagez un vote du budget du Département tout début avril (2, 3 ou 4 avril).
Dans cette hypothèse, cela pourrait conduire à un report des investissements attendus et une moindre réalisation comme les travaux ont habituellement lieu entre avril et mi-novembre avec un mois d’août souvent consacré aux congés estivaux. Une notification mi-avril pourrait ainsi conduire à réduire d’un tiers, voire davantage, la période pour exécuter les travaux envisagés.
Madame la Présidente, Madame la vice-présidente, Monsieur le vice-président, est-ce que les services du département devront attendre début avril pour notifier aux entreprises déjà retenues (marchés pluriannuels dont l’attribution devrait intervenir d’ici la fin d’année) la totalité des travaux à effectuer courant 2025 ?
Bien conscient des contraintes budgétaire du département, je souhaite par cette question œuvrer à ne pas générer davantage de récession locale, que celle redoutée, en optimisant l’ordonnancement des engagements.
Quelles que soient les décisions que vous allez être amenés à prendre en matière de maîtrise des dépenses, certains investissements en matière de voirie seront nécessaires l’an prochain soit pour remédier à une insécurité routière constatée par les services départementaux ( grâce à la remontée des besoins) soit pour tenir les engagements d’accompagner des communes dans leurs travaux sur le domaine départementale.
Sans attendre le débat d’orientation budgétaires programmée en février, pourriez-vous nous indiquer comment vous comptez procéder afin que la réalisation des investissements attendus en 2025 ne soient pas menacés par un vote du budget début avril ?
Thibault BAZIN