Madame le Préfet, Mes chers collègues,

Le vendredi 5 mai dernier, sur le parvis de la gare de Nancy, de nombreux élus municipaux, départementaux, régionaux, des parlementaires mais également des acteurs de la société civile se sont unis afin de demander le retour des dessertes ferroviaires vers le Sud de la France au même niveau qu’en 2018.

Si cette mobilisation est désormais bien identifiée et qu’il elle a notamment donné lieu à une motion adoptée à l’unanimité de notre assemblée départementale au mois de juin dernier, il me paraissait important, Madame le Préfet, d’attirer votre attention sur l’absence d’engagement de l’État sur ce sujet.

L’amélioration continue de la desserte ferroviaire du Sud de la Lorraine doit être un objectif prioritaire. Des investissements sont à ce titre nécessaires pour moderniser les infrastructures, garantir leur sécurité et réduire les temps de trajet. Cet effort, que nous appelons de nos voeux, tend à maintenir la compétitivité de notre région sur le plan économique tout en offrant à nos concitoyens un moyen de transport rapide, fiable et efficace. À titre d’exemple, je me permets de rappeler que la commune de Lunéville dispose d’une desserte TGV… depuis le 10 juin 2007 !

Enfin, nous pouvons également souligner que le développement de ce réseau s’inscrirait dans une perspective vertueuse d’un point de vue écologique. Souvent considéré comme une option de transport plus respectueuse de l’environnement que les voitures individuelles, cette liaison vers Lyon contribuerait ainsi à la réduction des émissions de gaz à effet de serre et à la préservation de la qualité de l’air.

Dans cette perspective, pouvez-vous nous indiquer, Madame le Préfet, l’évolution des discussions sur ce sujet ainsi que les perspectives d’avenir pour remettre notre région sur les bons rails ?

Je vous remercie.

Alexandra HUGO

 

 

Madame la conseillère départementale,

Vous pointez l’absence actuelle de la liaison TGV de Nancy à Lyon. Cette dernière fut arrêtée lors des travaux en gare de Lyon Part Dieu et n’est toujours pas remise en place malgré la fin des travaux.

Il est effectivement aberrant de devoir passer par Paris pour aller à Lyon en train. Pour moi, c’est aussi un sujet crucial d’ouverture de la Lorraine vers les zones économiques du sud de l’Europe.

A ce stade, la préfète de Région a organisé, à la demande du ministre en charge des Transports, des réunions d’échanges avec les collectivités concernées.

Le ministère des Transports a posé des exigences vis-à-vis de la SNCF, pour le rétablissement d’une liaison. Il est personnellement impliqué, et je fais souvent remonter dans les synthèses les attentes fortes qui existent en la matière.

Un point sur le sujet devrait être fait au cours des semaines qui viennent.