Monsieur Le Président,

Dans le rapport EDU-12, vous écrivez qu’un « constat partagé montre que le projet actuel de valorisation du château des Lumières a atteint ses limites en terme de lisibilité du monument, de fréquentation, de qualité de réponses au attentes des visiteurs, … et que pour ces raisons, l’année 2017 va être consacrée à la recherche d’un nouveau modèle économique, culturel et touristique réunissant toutes les parties prenantes. »

Au printemps 2016, la Caisse des Dépôts et Consignation a présenté un rapport, à vous-même, au Président de Région, au Député Maire de Lunéville, au Président de la Communauté de Communes du Lunévillois et différentes instances représentatives du territoire. Ce rapport a également été présenté aux Conseillers Départementaux le 12/07/16 au château de Lunéville.

Ce rapport, qui n’a jamais été diffusé aux élus locaux ainsi qu’aux Conseillers Départementaux, doit servir de base de travail pour le développement économique et touristique du château.

Le département est propriétaire du château de Lunéville depuis le 18 mai 2000.

17 ans, c’est long pour se rendre compte qu’il faille adopter une nouvelle stratégie.

Vous savez comme nous tous que le château est ouvert sur la ville de Lunéville et que c’est un élément structurant pour son développement.

La majorité municipale travaille depuis 2008 sur la réhabilitation de la voirie afin d’intégrer le château comme une attractivité majeure de notre ville, comme l’église Saint Jacques (qui va faire l’objet en 2017 d’un embellissement) et la Synagogue. Tout comme l’est également dans un autre domaine la piscine communautaire, Aqualune, la future Médiathèque que le département soutient et le cinéma en cours de réhabilitation.

Depuis le début de votre mandat, vous échangez régulièrement avec Jacques Lamblin, Député Marie sur le devenir du château et particulièrement sur le parc des Bosquets. Plusieurs réunions ont eu lieu (élus, services de la ville et du département) et rien ne bouge.

Concernant l’esthétisme des façades, tout le monde constate que les façades réhabilitées noircissent au fur et à mesure alors que la partie nord qui n’a pas été touchée par l’incendie reste intacte.

Avez-vous fait faire un diagnostic sur la qualité des matériaux utilisés ?

En 2013, le CNAM a ouvert ses portes et retrouve ainsi les terres natales de son fondateur l’Abbé Grégoire avec ses missions de formation professionnelles tout au long de la vie et de recherche technologique et d’innovation. Je tiens à souligner  que ce partenariat est un bel exemple de développement.

De jolies façades, une cour aménagée, un parc bien entretenu devraient permettre dans un premier temps d’attirer de nombreux visiteurs et remporter l’adhésion de tous.

Aussi, Monsieur le Président qu’attendez-vous pour mettre en place une réelle stratégie et travailler réellement avec les acteurs locaux qui sont demandeurs afin de faire rayonner le château de Lunéville ?