La problématique de l’exploitation salifère pour les riverains des mines

Christopher Varin et Catherine Paillard

L’association ASSEDRAM, qui défend les propriétaires de maisons d’Einville-au-Jard face aux contraintes induites par l’exploitation du sel présent dans le sous-sol de ce territoire, tenait son assemblée générale ce Lundi 5 décembre 2016 en mairie d’Einville-au-Jard. C’est en présence de monsieur le Maire de la commune, de son adjoint à l’urbanisme, d’autres élus, de l’association SELIDAIRE de Varangéville que Catherine Paillard et Christopher Varin ont souhaité apporter leur soutien aux acteurs de ce dossier sensible.

Les services de l’État font subir un certain nombre de contraintes en matière d’urbanisme aux communes concernées par l’exploitation salifère dans notre département (interdictions de construire, limitation de la capacité d’embellissement et d’extensions des habitations…). Ces contraintes sont justifiées par l’État par l’application disproportionnée du principe de précaution.

ancienne mine

« Les conséquences que nous connaissons sur le terrain en matière d’exploitation salifère sont engendrées par des décisions qui relèvent de responsables nationaux. L’union et le rassemblement sont notre seule alternative face à l’immobilisme de ces grands décideurs. Notre détermination doit être sans faille et nous ne devons pas nous laisser démobiliser par l’ampleur de la tâche. Notre combat, qui date pourtant de 2001 à Varangéville, ne fait que commencer. Durant toutes ces années les dossiers ont piétiné à Haraucourt, à Saint-Nicolas-de-Port, à Einville, à Drouville tout comme à Varangéville, la préfecture et les services de l’État ne faisant qu’appliquer la stratégie de l’épuisement et de l’ennoyage administratif. Vous pouvez compter sur mon engagement total pour défendre nos intérêts dans les instances nationales inexplorées jusqu’à présent sur cette problématique. C’est ma conception du rôle de l’élu » affirmait Christopher Varin qui s’active depuis plusieurs années à Varangéville sur ce dossier qui pèse sur les deux tiers de la ville, une zone qui concerne 3000 habitants.