Madame la Présidente,

Mes chers collègues,

Pour la 2ème rentrée consécutive, nos collégiens entament leur année scolaire à l’heure du COVID, poursuivant leur scolarité au rythme des gestes barrières et des protocoles sanitaires.

Si ces habitudes sont hélas bien entrées dans les mœurs à travers des consignes qui – je le crois – sont globalement bien respectées, la période qui s’ouvre ne manque pas de soulever un certain nombre d’interrogations quant aux modalités logistiques et organisationnelles au sein des collèges du département.

Alors que les cas contacts vaccinés pourront continuer à venir en classe, les cas contacts non-vaccinés devront quant à eux rester à l’isolement pendant 7 jours et suivre les cours à distance, tout comme les élèves testés positifs. Cela ne s’appliquera néanmoins pas aux classes de 6ème, qui devront fermer dès le premier cas de COVID détecté, avec poursuite de l’enseignement à distance.

Ces prescriptions, aussi indigestes pour tout un chacun que redoutables à mettre en œuvre pour le corps enseignant, nous interpellent quant à leur lisibilité et leurs modalités d’application dans nos établissements.

Il est évident que de nombreuses inconnues demeurent, tant sur l’évolution de l’épidémie dans les semaines et les mois à venir que sur la campagne vaccinale qui se poursuit et qui devrait, espérons-le, permettre aux élèves le retour à une vie plus normale.

Dans ce cadre, Madame la Présidente, nous souhaiterions bénéficier d’un point d’étape sur la rentrée qui s’est déroulée le 2 septembre dernier :
– qu’en est-il de l’ouverture de la campagne vaccinale dans les collèges et des autorisations parentales nécessaires à leur réalisation ?
– quels dispositifs sont mis en place afin de limiter le brassage sur les temps extra-scolaires, notamment dans les cantines à l’heure de la pause méridienne ?
– enfin, quelles sont les initiatives que notre collectivité, « proche et solidaire », a prises en complément des actions engagées par l’État ?

Je vous remercie.

 

Catherine KRIER