Difficile d’obtenir un AESH pour les enfants porteurs de handicap

Session publique du 20 septembre 2021.

Question d’actualité de Éric PENSALFINI

Conseiller départemental du canton de Saint-Max

 

Madame la Présidente,

Mes chers collègues,

En ces temps de rentrée scolaire, j’attire votre attention, Madame la Présidente, sur les difficultés, pour les familles ayant un enfant handicapé, d’avoir à disposition de leur enfant un AESH – accompagnant d’élèves en situation de handicap – à l’école et au périscolaire.

Dans un premier temps, il faut savoir que près de 4 mois sont nécessaires à une famille pour présenter un dossier à la MDPH, mais aussi pour que ce dossier soit (ou non) accepté, à travers différentes commissions, ce qui est particulièrement chronophage lorsqu’elles ne se réunissent pas régulièrement.

Par ailleurs, les différents retours que j’ai eus mettent en lumière :

  • la longueur de l’instruction du dossier,
  • le stress que cela génère,
  • la lenteur à obtenir une réponse,
  • la détresse dans laquelle se retrouvent les familles sans solutions immédiates,
  • la difficulté à pouvoir bénéficier de ce soutien pendant les temps scolaires et périscolaires au motif de quotas d’heures à respecter.

Ces quotas ne correspondent pas à la réalité ni, comme on dit, « à la vraie vie » des parents qui – et on peut le comprendre – sont en grande difficulté vis-à-vis de ces dossiers néanmoins tellement importants pour leurs enfants.

Je vous serais reconnaissant de bien vouloir étudier dans quelle mesure pourrait s’améliorer le traitement de ces dossiers particulièrement délicats, s’agissant là encore de santé publique mais aussi de difficultés familiales éprouvantes.

J’avais pourtant cru comprendre que le handicap était une grande cause nationale, et ce n’est pas la première fois que cela se passe ainsi ; le département de Meurthe-et-Moselle est sollicité au titre de la MDPH et les demandes n’aboutissent pas.

Il faut tout de même comprendre la détresse des familles confrontées à un problème de handicap chez leurs enfants.

Que comptez-vous faire enfin pour améliorer ces dispositifs, afin de soulager ces difficultés ?

Merci, Madame la Présidente.

Eric Pensalfini