Coopération décentralisée : réflexion sur l’action des associations

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Session publique du 14 mars 2016.

Intervention de Michel MARCHAL:

(Conseiller départemental du canton de Baccarat)

Monsieur le Président, mes chers collègues,

Ce rapport montre à l’évidence que les sommes engagées ne sont pas énormes. Par contre, les deux actions peuvent amener à réflexion.

La première qui concerne l’aide aux acteurs des territoires, personnellement j’émets un doute sur l’efficacité du dispositif. Il est clair que nous apportons des subventions à 80 associations qui œuvrent dans différents pays du monde dans le domaine humanitaire mais les éléments de contrôle, à mon avis, sont extrêmement difficiles à mesurer et à mettre en place. Si je le dis, c’est parce que je suis aussi très impliqué dans le monde associatif et également dans des associations qui interviennent dans le domaine de la coopération internationale. Donc, je considère que le deuxième axe est beaucoup plus intéressant puisque là, nous sommes dans une coopération institutionnalisée avec des effets très forts. Notamment, et nous l’avons vu avec ce qui est en train de se mettre en place en Palestine, mais pas seulement. Je pense que ces éléments doivent perdurer, le système associatif a ses limites. Moi, je vous interroge. Comment sont fait les contrôles ? Puisque là, nous sommes quand même sur des choses qui se passent très loin de chez nous, donc très difficiles à mesurer, comme je l’ai dit précédemment.