Motion de soutien à la profession agricole

mo-soutien-profession-agricole-BIG

Mars 2016.

Motion de soutien à la profession agricole :

 

Le monde agricole est confronté à une crise profonde, sans précédent, à la fois structurelle et conjoncturelle. Bien que l’élevage soit plus particulièrement touché, c’est l’ensemble des productions qui est concerné. La crise provoque des situations difficiles, parfois dramatiques voire irréversibles.

Devant les nombreux obstacles liés à l’excès des normes et aux difficultés de trésorerie auxquels ils sont exposés, beaucoup de nos éleveurs sont dans l’incapacité d’honorer leurs échéances de prêts et souffrent de trop peu (voire d’absence) de revenus.

Leur alerte et grande détresse, exprimées jusque dans les rues, a contraint, après bien des tergiversations, l’Etat et le gouvernement à mettre en place un plan de soutien à l’élevage.

Les mesures prises ne suffisent pas à répondre aux difficultés rencontrées par nos agriculteurs. Elles ne sauraient, à elles seules, assurer le sauvetage et la survie des exploitations touchées par la crise et par conséquent garantir la pérennité des filières d’élevage dans notre pays et plus particulièrement dans notre département.

C’est pourquoi, les conseillers départementaux :

► rappellent leur attachement à la profession agricole.

► témoignent de leur compréhension des enjeux et de la profonde inquiétude face aux obstacles que subissent aujourd’hui tous les agriculteurs.

► comprennent le désespoir de toute une profession gagnée par la colère et le sentiment d’abandon.

Ils considèrent que la disparition de l’élevage aurait de graves conséquences :

► économiques sur l’avenir de la filière agroalimentaire de notre pays et département.

► sociales liées à l’impact sur l’emploi, notamment des jeunes, et l’aménagement du territoire.

► environnementales par le bouleversement de la diversité de nos paysages.

Les conseillers départementaux :

► dénoncent le manque d’écoute du gouvernement et l’insuffisance des mesures mises en place face à cette crise sans précédent.

► en appellent à l’esprit de responsabilité de tous, union européenne, Etat français, producteurs, abatteurs, transformateurs, distributeurs, collectivités et consommateurs, pour redonner à l’agriculture française toute sa place au cœur de l’économie de notre pays.

 

Les conseillers départementaux de l’UDC.