Le projet d’A31 bis rejeté par les conseillers de la majorité.

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Juin 2015

Motion du groupe UDC :

Vieux serpent de mer, le projet d’aménagement de l’A31 occupe les bureaux d’étude depuis maintenant plus de 30 ans. La dernière tentative pour améliorer son trafic tout en préservant les aspects environnementaux, baptisée A32, avait échoué pour être abandonnée par la majorité régionale en 2004.

Presque 10 ans après, c’est le projet de l’A31 bis qui occupe la scène et anime les débats.

Aujourd’hui, aucun conseiller départemental de l’UDC ne remet en cause l’impérieuse nécessité de trouver des solutions à l’augmentation exponentielle du trafic de l’A31 dans sa version actuelle.

Cet axe Nord-Sud, liaison Rotterdam-Lyon, alimenté par les déplacements départementaux, régionaux, nationaux et internationaux et qui coupe l’Euro-corridor est arrivé à un point de saturation extrême qui réclame des solutions réfléchies, adaptées et pérennes.

Suite à la présentation par la DREAL, le 18 mai dernier, à l’ensemble des élus départementaux, de la situation actuelle et des nouvelles possibilités d’aménagement de l’A31 où certaines questions sont restées sans réponses ou trop floues, notamment les modalités financières et les tracés, la motion transmise dans la plus grande précipitation la veille de la séance du Conseil départemental du 24 juin appelle de la part des élus de l’UDC plusieurs craintes :

La priorisation, là où les emprises le permettent, d’une mise à 2×3 voies de l’A31 est techniquement, financièrement, écologiquement et temporellement plus pertinent.

La recherche de solution alternative vers d’autres moyens de déplacement (fret marchandise, ferré voyageur, fluvial…) n’est pas clairement établie.

La mise en place d’une ECOTAXE régionale à l’échelle de la future Grande Région est à affirmer pour être en cohérence avec les décisions des pays voisins.

L’éventualité d’autres solutions concernant le barreau Toul-Dieulouard, liaison autoroutière avec ses conséquences humaines et environnementales n’a pas été envisagé.

Se positionner apparaît difficile sans éléments comparatifs chiffrés et précis.

C’est l’ensemble de ces questionnements qui ont conduit les élus de l’UDC à s’opposer au contenu de la motion présentée par la majorité départementale dont quatre membres ont également fait part de leurs inquiétudes.

Les élus de l’UDC restent déterminés à participer aux réflexions et débats concernant l’A31 bis pour que soient prises en comptes leurs craintes, celles des usagers de l’A31 et des habitants du sillon autoroutier.